Login

Intrants "Il y aura des semences pour 2023", assure l'UFS

L'Union française des semenciers (UFS) a tenu sa conférence de presse annuelle le 9 novembre 2022. Claude Tabel (président) et Rachel Blumel (directrice générale) ont fait un point d'actualité.

L'approvisionnement français en semences pour la récolte de 2023 n'inquiète pas l'Union française des semenciers (UFS), moyennant une baisse des stocks. La campagne suivante est pour le moment plus incertaine, et les semenciers travaillent à améliorer l'attractivité de la multiplication de semences.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

"Il y aura des semences pour 2023, a assuré Claude Tabel, le président de l'Union française des semenciers (UFS) (1), lors d'une conférence de presse le 9 novembre 2022. Peut-être pas la variété que les agriculteurs cherchent, mais ils en trouveront toujours une dans le même créneau de précocité."

Après une campagne de 2021-2022 marquée par un contexte peu favorable (baisse des surfaces de multiplication, météo difficile, manque de main-d’œuvre...) des inquiétudes se font sentir, notamment en maïs et tournesol.

Baisse des stocks

"Nous avons des stocks de sécurité, qui vont nous servir en 2023", ajoute le président de l'UFS. Leurs volumes représentent classiquement 30 à 50 % des ventes d'une année en maïs et tournesol, 50 % en betterave, et une année de vente en colza.

Il rappelle par ailleurs que la France est le premier exportateur de semences agricoles au monde. "Si l'on veut privilégier les agriculteurs français, il n'y a pas de soucis. Ce seront peut-être d'autres agriculteurs qui seront un peu plus pénalisés en dehors de la France."

" Notre urgence est de redonner de l'intérêt à la production de semences "

En revanche, "il ne faut pas que la production de semences en 2023 soit difficile, sinon 2024 deviendrait très compliquée", estime-t-il. Cette production dépendra du climat bien sûr, mais aussi de l'engagement des agriculteurs-multiplicateurs. "En maïs, nous craignons une baisse des surfaces de 8 à 10 %. On aura peut-être des difficultés à reconstituer les stocks l'année prochaine", juge-t-il.

" Notre urgence est de redonner de l'intérêt à la production de semences", a assuré Rachel Blumel, directrice générale de l'UFS. Face à la hausse des prix des commodités et les contraintes que représente la production de semences, l'activité perd en effet de son attractivité pour les agriculteurs. 

Revalorisation des prix

L'UFS travaille sur plusieurs axes, qui pourraient permettre selon elle l'amélioration de la situation :

(1) jusqu'au 10 novembre 2022.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement